Exploitation-type spécialisée en grandes cultures

Cette fiche repend l’ensemble des caractéristiques de l’exploitation-type spécialisée en grandes cultures en Wallonie.

En 2023, cette exploitation dispose de 70,7 ha de superficie agricole utilisée [SAU] composée majoritairement de céréales. Les bovins ne sont présents que dans 10 % des exploitations spécialisées en grandes cultures.

Produits et charges de l'exploitation spécialisée en grandes cultures

Cette fiche aborde la rentabilité de l’exploitation spécialisée en grandes cultures, en Wallonie, en détaillant la structure des produits et des charges, sur base des données provenant du réseau comptable de la Direction de l’analyse économique agricole [DAEA].

En 2023, les produits par unité de superficie agricole utilisée [SAU] sont en baisse alors que les charges ont poursuivi leur hausse. Malgré cela, le ratio entre les produits et les charges totales reste juste supérieur à 1, ce qui signifie que l’exploitation spécialisée en grandes cultures a, en moyenne, des produits en suffisance pour couvrir l’ensemble des charges réelles et calculées.

Marge brute, excédent brut et revenus de l'exploitation spécialisée en grandes cultures

Cette fiche aborde la rentabilité de l’exploitation spécialisée en grandes cultures. Faisant suite à la présentation des produits et des charges de cette exploitation, sont analysées, en procédant par étape, les évolutions de la marge brute, de l’excédent brut et des revenus. Ces analyses utilisent les données provenant du réseau comptable de la Direction de l’analyse économique agricole [DAEA].

Au départ d’une marge brute de l’ordre de 1 640 €/ha de superficie agricole utilisée [SAU], l’exploitation spécialisée en grandes cultures obtient un excédent brut proche de 1 208 €/ha de SAU et un revenu agricole de 863 €/ha de SAU. Après les hausses observées depuis 2020, la descente est brutale et on retrouve des valeurs proches de celles de 2020 pour les revenus.

Froment d'hiver : produits, charges et marge brute

Cette fiche analyse la culture de froment d’hiver selon une approche territoriale et une approche technico-économique. La première décrit la répartition des superficies de cette culture en région wallonne selon la super-région et selon l'orientation technico-économique [OTE]. La seconde analyse les facteurs influençant la marge brute de cette culture et ce, pour l’ensemble des producteurs, en agriculture conventionnelle, du réseau comptable de la Direction de l’analyse économique agricole [DAEA] ayant au moins 1 ha de culture de froment d'hiver. Elle présente les différents éléments constituant la marge brute : les produits et les charges opérationnelles affectées à cette culture, sur l’ensemble du territoire, au sein des régions agricoles et de la zone orientée « grandes cultures ».

Le froment d'hiver est la principale céréale cultivée en Wallonie et est présent dans la moitié des exploitations wallonnes, majoritairement celles spécialisées en grandes cultures. L’année 2023 se caractérise par un rendement et un prix comparables à la moyenne des dix années antérieures. Cependant, les charges opérationnelles affectées sont restées élevées et de ce fait pénalisent la marge brute de cette culture. Enfin, au sein d’une même région et d’une même année, l’écart de marge brute entre les cultivateurs les plus et les moins performants atteint les 60 % de la marge brute moyenne.

Epeautre : produits, charges et marge brute

Cette fiche analyse la culture d’épeautre selon une approche territoriale et une approche technico-économique. La première décrit la répartition des superficies de cette culture en région wallonne selon la super-région et selon l'orientation technico-économique [OTE]. La seconde analyse les facteurs influençant la marge brute de cette culture, et ce, pour l’ensemble des producteurs, en agriculture conventionnelle, du réseau comptable de la Direction de l’analyse économique agricole [DAEA] ayant au moins 1 ha de culture d’épeautre. Elle présente les différents éléments constituant la marge brute : les produits et les charges opérationnelles affectées à cette culture, sur l’ensemble du territoire, au sein des régions agricoles et sur la zone herbagère.

Le grain d'épeautre est souvent utilisé en alimentation animale, raison pour laquelle on retrouve cette culture majoritairement dans les exploitations tournées vers l'élevage. Un peu moins de 18 % des agriculteurs wallons consacrent une partie de leur superficie à cette culture. Avec un rendement d’à peine 7 000 kg/ha et un prix relativement moyen, la marge brute n’atteint que 822 €/ha.

Escourgeon : produits, charges et marge brute

Cette fiche analyse la culture d’escourgeon selon une approche territoriale et une approche technico-économique. La première décrit la répartition des superficies de cette culture en région wallonne selon la super-région et selon l'orientation technico-économique [OTE]. La seconde analyse les facteurs influençant la marge brute de cette culture, et ce, pour l’ensemble des producteurs, en agriculture conventionnelle, du réseau comptable de la Direction de l’analyse économique agricole [DAEA] ayant au moins 1 ha de culture d’escourgeon. Elle présente les différents éléments constituant la marge brute : les produits et les charges opérationnelles affectées à cette culture, sur l’ensemble du territoire et sur la zone orientée « grandes cultures ».

L’escourgeon ou orge d’hiver est la seconde céréale cultivée en Wallonie et est présent dans 24 % des exploitations wallonnes, majoritairement celles spécialisées en grandes cultures. Cette céréale présente souvent une marge brute peu intéressante, en comparaison à d’autres cultures courantes. Après deux années avec une marge brute supérieure à 1 600 €/ha, en 2023, elle chute sous la barre des 1 000 €/ha.

Colza : produits, charges et marge brute

Cette fiche analyse la culture du colza selon une approche territoriale et une approche technico-économique.  La première décrit la répartition des superficies de cette culture en région wallonne selon la super-région et selon l'orientation technico-économique [OTE]. La seconde analyse les facteurs influençant la marge brute de cette culture, et ce, pour l’ensemble des producteurs, en agriculture conventionnelle, du réseau comptable de la Direction de l’analyse économique agricole [DAEA] ayant au moins 1 ha de culture de colza. Elle présente les différents éléments constituant la marge brute : les produits et les charges opérationnelles affectées à cette culture sur l’ensemble du territoire régional.

La culture de colza, dont près de la moitié de la surface se trouve dans le Condroz, totalise 11 118 ha en 2023, soit 3 300 ha en plus que l’an dernier. En 2023, le produit principal est juste dans la moyenne des dix années antérieures et résulte d’un rendement un peu en-dessous de la moyenne et d’un prix légèrement supérieur. Toutefois, les charges opérationnelles affectées restent élevées et limitent la marge brute qui chute à 841 €/ha.

Betterave sucrière : produits, charges et marge brute

Cette fiche analyse la culture de la betterave sucrière selon une approche territoriale et une approche technico-économique. La première décrit la répartition des superficies de cette culture en région wallonne selon les super-régions agricoles et selon l'orientation technico-économique [OTE]. La seconde analyse les facteurs influençant la marge brute de cette culture, et ce, pour l’ensemble des producteurs, en agriculture conventionnelle, du réseau comptable de la Direction de l’Analyse économique agricole [DAEA] ayant au moins 1 ha de culture de betteraves sucrières. Elle présente ces éléments constituant la marge brute : les produits et les charges opérationnelles affectées à cette culture, sur l’ensemble du territoire, au sein des super-régions agricoles et de la zone orientée « grandes cultures ».

La betterave sucrière, malgré un net recul au cours des 30 dernières années, est cultivée dans 28 % des exploitations wallonnes. Il s'agit principalement d'exploitations spécialisées en grandes cultures. Dans un contexte de marché du sucre très concurrentiel, le prix obtenu pour les betteraves sucrières avait baissé régulièrement de 2012 jusqu’à la fin des quotas en 2017 pour se stabiliser à un niveau relativement bas, de l’ordre de 27 à 28 €/t. Les année 2022 et 2023 montrent une évolution toute différente avec un prix qui retrouve son niveau de 2012. Dans ce contexte et aidé par un bon rendement, la marge brute provisoire de la betterave, en 2023, dépasse les 2 600 €/ha.

Chicorée : produits, charges et marge brute

Cette fiche analyse la culture de chicorées industrielles selon une approche territoriale et une approche technico-économique. La première décrit la répartition des superficies de cette culture en région wallonne selon les super-régions et selon l'orientation technico-économique [OTE]. La seconde analyse les facteurs influençant la marge brute de cette culture, et ce, pour l’ensemble des producteurs, en agriculture conventionnelle, du réseau comptable de la Direction de l’analyse économique agricole [DAEA] ayant au moins 1 ha de culture de chicorées. Elle présente ces éléments constituant la marge brute : les produits et les charges opérationnelles affectées à cette culture, sur l’ensemble du territoire et sur la zone orientée « grandes cultures ».

En Wallonie, la culture de chicorées concerne moins de 900 agriculteurs principalement au sein d'exploitations spécialisées en grandes cultures. Un bon rendement combiné à un prix en légère augmentation conduit à une marge brute de près de 3 180 €/ha.

Pomme de terre : produits, charges et marge brute

Cette fiche analyse la culture de la pomme de terre selon une approche territoriale et une approche technico-économique. La première décrit la répartition des superficies de cette culture en région wallonne selon la super-région et selon l'orientation technico-économique [OTE]. La seconde analyse les facteurs influençant la marge brute de cette culture, et ce, pour l’ensemble des producteurs, en agriculture conventionnelle, du réseau comptable de la Direction de l’analyse économique agricole [DAEA] ayant au moins 1 ha de culture de pommes de terre. Elle présente les différents éléments constituant la marge brute : les produits et les charges opérationnelles affectées à cette culture, sur l’ensemble du territoire et de la zone orientée « grandes cultures ».

La superficie consacrée à la culture de pommes de terre de conservation, régulièrement produites sous contrat, reste sous la barre des 40 000 ha en 2023. Plus de deux tiers des producteurs professionnels de pommes de terre sont regroupés au sein d’exploitations spécialisées en grandes cultures. Contrairement à ce qui s’observe habituellement, le rendement et le prix suivent la même tendance cette année. Celle-ci est à la hausse ce qui permet d’obtenir un produit principal jamais observé depuis plus de 10 ans. De leur côté, les charges opérationnelles affectées poursuivent leur hausse, notamment dû à une augmentation des traitements phytosanitaires.

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