Exploitation-type spécialisée en grandes cultures

Cette fiche repend l’ensemble des caractéristiques de l’exploitation-type spécialisée en grandes cultures en Wallonie.

En 2022, cette exploitation dispose de 71,6 ha de superficie agricole utilisée [SAU] composée majoritairement de céréales. On y retrouve très peu de bovins, 6 têtes en moyenne.

Produits et charges de l'exploitation spécialisée en grandes cultures

Cette fiche aborde la rentabilité de l’exploitation spécialisée en grandes cultures, en Wallonie, en détaillant la structure des produits et des charges, sur base des données provenant du réseau comptable de la Direction de l’Analyse économique agricole [DAEA].

En 2022, la hausse des produits par unité de superficie agricole utilisée [SAU] démarrée l’année précédente s’est amplifiée et compense très largement l’augmentation des charges. De ce fait, le ratio entre les produits et les charges totales reste bien supérieur à 1, ce qui signifie que l’exploitation spécialisée en grandes cultures a, en moyenne, des produits en suffisance pour couvrir l’ensemble des charges réelles et calculées.

Marge brute, excédent brut et revenus de l'exploitation spécialisée en grandes cultures

Cette fiche aborde la rentabilité de l’exploitation spécialisée en grandes cultures. Faisant suite à la présentation des produits et des charges de cette exploitation, sont analysées, en procédant par étape, les évolutions de la marge brute, de l’excédent brut et des revenus. Ces analyses utilisent les données provenant du réseau comptable de la Direction de l’Analyse économique agricole [DAEA].

Au départ d’une marge brute de l’ordre de 1 928 €/ha de superficie agricole utilisée [SAU], l’exploitation spécialisée en grandes cultures obtient un excédent brut proche de 1 610 €/ha de SAU et un revenu agricole de 1 264 €/ha de SAU. Ces valeurs poursuivent la hausse observée en 2020. Les résultats obtenus en 2022 dépassent les valeurs des bonnes années 2012 et 2013.

Froment d'hiver : produits, charges et marge brute

Cette fiche analyse la culture de froment d’hiver selon une approche territoriale et une approche technico-économique. La première décrit la répartition des superficies de cette culture en région wallonne selon la super-région et selon l'orientation technico-économique [OTE]. La seconde analyse les facteurs influençant la marge brute de cette culture et ce, pour l’ensemble des producteurs, en agriculture conventionnelle, du réseau comptable de la Direction de l’Analyse économique agricole [DAEA] ayant au moins 1 ha de culture de froment d'hiver. Elle présente les différents éléments constituant la marge brute : les produits et les charges opérationnelles affectées à cette culture, sur l’ensemble du territoire, au sein des régions agricoles et de la zone orientée « grandes cultures ».

Le froment d'hiver est la principale céréale cultivée en Wallonie et est présent dans la moitié des exploitations wallonnes, majoritairement celles spécialisées en grandes cultures. L’année 2022 confirme que plus que tout autre élément, le prix de vente du grain influence significativement la marge brute de cette culture. Elle peut être amplifiée ou réduite par les rendements, dépendants entre autres de la région agricole, mais dans une moindre mesure. Enfin, au sein d’une même région et d’une même année, l’écart de marge brute entre les cultivateurs les plus et les moins performants dépasse les 66 % de la marge brute moyenne.

Epeautre : produits, charges et marge brute

Cette fiche analyse la culture d’épeautre selon une approche territoriale et une approche technico-économique. La première décrit la répartition des superficies de cette culture en région wallonne selon la super-région et selon l'orientation technico-économique [OTE]. La seconde analyse les facteurs influençant la marge brute de cette culture, et ce, pour l’ensemble des producteurs, en agriculture conventionnelle, du réseau comptable de la Direction de l’Analyse économique agricole [DAEA] ayant au moins 1 ha de culture d’épeautre. Elle présente les différents éléments constituant la marge brute : les produits et les charges opérationnelles affectées à cette culture, sur l’ensemble du territoire, au sein des régions agricoles et sur la zone herbagère.

Le grain d'épeautre est souvent utilisé en alimentation animale, raison pour laquelle on retrouve cette culture majoritairement dans les exploitations tournées vers l'élevage. Un peu moins de 18 % des agriculteurs wallons consacrent une partie de leur superficie à cette culture. Avec un rendement et un prix relativement moyens, la marge brute passe juste au-dessus de la barre des 1 000 €/ha.

Escourgeon : produits, charges et marge brute

Cette fiche analyse la culture d’escourgeon selon une approche territoriale et une approche technico-économique. La première décrit la répartition des superficies de cette culture en région wallonne selon la super-région et selon l'orientation technico-économique [OTE]. La seconde analyse les facteurs influençant la marge brute de cette culture, et ce, pour l’ensemble des producteurs, en agriculture conventionnelle, du réseau comptable de la Direction de l’Analyse économique agricole [DAEA] ayant au moins 1 ha de culture d’escourgeon. Elle présente les différents éléments constituant la marge brute : les produits et les charges opérationnelles affectées à cette culture, sur l’ensemble du territoire et sur la zone orientée « grandes cultures ».

L’escourgeon ou orge d’hiver est la seconde céréale cultivée en Wallonie et est présent dans 23 % des exploitations wallonnes, majoritairement celles spécialisées en grandes cultures. Cette céréale présente souvent une marge brute peu intéressante, en comparaison à d’autres cultures courantes. Toutefois, en 2022 comme en 2021, la marge brute est supérieure à 1 600 €/ha. La hausse observée est toutefois moins marquée que celle pour les cultures de froment ou de betteraves sucrières.

Colza : produits, charges et marge brute

Cette fiche analyse la culture du colza selon une approche territoriale et une approche technico-économique.  La première décrit la répartition des superficies de cette culture en région wallonne selon la super-région et selon l'orientation technico-économique [OTE]. La seconde analyse les facteurs influençant la marge brute de cette culture, et ce, pour l’ensemble des producteurs, en agriculture conventionnelle, du réseau comptable de la Direction de l’Analyse économique agricole [DAEA] ayant au moins 1 ha de culture de colza. Elle présente les différents éléments constituant la marge brute : les produits et les charges opérationnelles affectées à cette culture sur l’ensemble du territoire régional.

La culture de colza, dont près de la moitié de la surface se trouve dans le Condroz, totalise un peu plus de 7 800 ha en 2022. Le prix en 2022 a quelque peu chuté après son record de 2021 alors que le rendement a été nettement meilleur. Toutefois, la hausse des charges opérationnelles affectées entraine une baisse de la marge brute qui atteint les 1 409 €/ha.

Betterave sucrière : produits, charges et marge brute

Cette fiche analyse la culture de la betterave sucrière selon une approche territoriale et une approche technico-économique. La première décrit la répartition des superficies de cette culture en région wallonne selon les super-régions agricoles et selon l'orientation technico-économique [OTE]. La seconde analyse les facteurs influençant la marge brute de cette culture, et ce, pour l’ensemble des producteurs, en agriculture conventionnelle, du réseau comptable de la Direction de l’Analyse économique agricole [DAEA] ayant au moins 1 ha de culture de betteraves sucrières. Elle présente ces éléments constituant la marge brute : les produits et les charges opérationnelles affectées à cette culture, sur l’ensemble du territoire, au sein des super-régions agricoles et de la zone orientée « grandes cultures ».

La betterave sucrière, malgré un net recul au cours des 30 dernières années, est cultivée dans 28 % des exploitations wallonnes. Il s'agit principalement d'exploitations spécialisées en grandes cultures. Dans un contexte de marché du sucre très concurrentiel, le prix obtenu pour les betteraves sucrières avait baissé régulièrement de 2012 jusqu’à la fin des quotas en 2017 pour se stabiliser à un niveau relativement bas, de l’ordre de 27 à 28 €/t. L’année 2022 montre une évolution toute différente avec un prix qui retrouve son niveau de 2012. Dans ce contexte et aidé par un bon rendement, la marge brute provisoire de la betterave, en 2022, dépasse les 3 100 €/ha soit près du double du résultat de 1 624 €/ha en 2021.

Chicorée : produits, charges et marge brute

Cette fiche analyse la culture de chicorées industrielles selon une approche territoriale et une approche technico-économique. La première décrit la répartition des superficies de cette culture en région wallonne selon les super-régions et selon l'orientation technico-économique [OTE]. La seconde analyse les facteurs influençant la marge brute de cette culture, et ce, pour l’ensemble des producteurs, en agriculture conventionnelle, du réseau comptable de la Direction de l’Analyse économique agricole [DAEA] ayant au moins 1 ha de culture de chicorées. Elle présente ces éléments constituant la marge brute : les produits et les charges opérationnelles affectées à cette culture, sur l’ensemble du territoire et sur la zone orientée « grandes cultures ».

chicorées concerne environ 1 000 agriculteurs principalement au sein d'exploitations spécialisées en grandes cultures. Des produits, mais aussi des charges, comparables à ceux de 2021 conduisent à une marge brute de 2 582 €/ha, très proche de celle de l’année dernière.

Pomme de terre : produits, charges et marge brute

Cette fiche analyse la culture de la pomme de terre selon une approche territoriale et une approche technico-économique. La première décrit la répartition des superficies de cette culture en région wallonne selon la super-région et selon l'orientation technico-économique [OTE]. La seconde analyse les facteurs influençant la marge brute de cette culture, et ce, pour l’ensemble des producteurs, en agriculture conventionnelle, du réseau comptable de la Direction de l’Analyse économique agricole [DAEA] ayant au moins 1 ha de culture de pommes de terre. Elle présente les différents éléments constituant la marge brute : les produits et les charges opérationnelles affectées à cette culture, sur l’ensemble du territoire et de la zone orientée « grandes cultures ».

La superficie consacrée à la culture de pommes de terre de conservation, régulièrement produites sous contrat, reste sous la barre des 40 000 ha en 2022. Deux tiers des producteurs professionnels de pommes de terre sont regroupés au sein d’exploitations spécialisées en grandes cultures. Comme c’est souvent le cas pour cette culture, on observe une corrélation inverse entre le rendement et le prix, pour cette année 2022 avec un rendement mitigé mais un prix en hausse. De leur côté, les charges opérationnelles affectées évoluent différemment selon leur type. La baisse des dépenses en pesticides par rapport à l’année 2021 est totalement annulée par la hausse des charges en fertilisation alors que le coût des plants ne cesse d’augmenter.

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