Exploitation-type spécialisée en bovins laitiers

L’exploitation-type spécialisée en bovins laitiers, dispose d’une superficie moyenne supérieure à la moyenne régionale

En 2022, l’exploitation-type spécialisée en bovins laitiers, occupe une superficie de 73,9 ha, soit presque 25 % de plus que la moyenne wallonne. La superficie moyenne par exploitation se compose majoritairement de prairies permanentes (66 %). Viennent ensuite les cultures fourragères des terres arables (21 %) avec essentiellement du maïs et des prairies temporaires. Les cultures commerçables ne représentent qu’une petite partie de l’assolement et sont essentiellement des céréales dont une partie est bien souvent destinée à l’alimentation des bovins.

Cette superficie moyenne a plus que doublé depuis 1990 où elle était de moins de 33 ha. Cet accroissement est particulièrement marqué depuis l’année 2000 et est de 1,6 ha/an en moyenne. L’exploitation-type spécialisée en bovins laitiers était la plus courante jusqu’au début des années 2000 avant d’être détrônée par les exploitations spécialisées en grandes cultures et par celles en bovins viandeux.

Si la prairie permanente est la culture principale de ce type d’exploitation, sa proportion a toutefois diminué

En 2020, l’exploitation-type spécialisée en bovins laitiers compte 2 travailleurs réguliers. C’est plus que pour la moyenne régionale. Cela peut s’expliquer par la nécessité d’être présent matin et soir pour la traite des vaches d’où la présence d’une main-d’œuvre régulière. A l’inverse, ce type d’exploitation a moins de main-d’œuvre saisonnière par rapport à la Wallonie.

En 30 ans, le nombre de travailleurs réguliers par exploitation a légèrement progressé ; il était de 1,8 en 1990. Toutefois, le nombre total de travailleurs réguliers a diminué de 75 % depuis 1990, ce constat est directement lié à la perte du nombre d’exploitations spécialisées en bovins laitiers depuis 30 ans.

Les caractéristiques de la main-d’œuvre sont analysées uniquement pour les exploitations déclarées en « personnes physiques », soit 96 % des exploitations. En 2020, comme pour l’ensemble des OTE, la main-d’œuvre de l’exploitation spécialisée en bovins laitiers est issue essentiellement du cercle familial. Les exploitants eux-mêmes, en constituent la part la plus importante, et travaillent majoritairement à temps plein. Le chef d’exploitation de l’exploitation spécialisée en bovins laitiers est un peu plus jeune que la moyenne wallonne et a, en moyenne, 48 ans.

L’exploitation-type spécialisée en bovins laitiers élève plus de 86 vaches laitières

En 2022, l’exploitation-type spécialisée en bovins laitiers dispose de 86 vaches laitières. De façon similaire à la superficie, ce nombre a aussi plus que doublé depuis 1990 où il était de 40 vaches laitières par exploitation spécialisée en bovins laitiers. Globalement la charge en vache par unité de surface agricole utilisée n’a guère évolué au cours des trente dernières années au sein de ces exploitations spécialisées passant d’environ 1,21 vaches/ha de SAU à 1,17 vaches/ha de SAU.

Au niveau du troupeau, les vaches laitières représentent actuellement la moitié du nombre de têtes. Cette proportion a lentement augmenté avec le temps et était de l’ordre de 43% au début des années 1990.