Exploitation-type spécialisée en grandes cultures

Cette fiche repend l’ensemble des caractéristiques de l’exploitation-type spécialisée en grandes cultures en Wallonie.

En 2021, cette exploitation dispose de 71,4 ha de superficie agricole utilisée [SAU] composée majoritairement de céréales. On y retrouve très peu de bovins, 6 têtes en moyenne.

Produits et charges de l'exploitation spécialisée en grandes cultures

Cette fiche aborde la rentabilité de l’exploitation spécialisée en grandes cultures, en Wallonie, en détaillant la structure des produits et des charges, sur base des données provenant du réseau comptable de la Direction de l’Analyse économique agricole [DAEA].

En 2021, les produits par unité de superficie agricole utilisée [SAU]  augmentent de manière plus importante que les charges. De ce fait, le ratio entre les produits et les charges totales devient supérieur à 1, ce qui signifie que l’exploitation spécialisée en grandes cultures a, en moyenne, des produits en suffisance pour couvrir l’ensemble des charges réelles et calculées.

Marge brute, excédent brut et revenus de l'exploitation spécialisée en grandes cultures

Cette fiche aborde la rentabilité de l’exploitation spécialisée en grandes cultures. Faisant suite à la présentation des produits et des charges de cette exploitation, sont analysées, en procédant par étape, les évolutions de la marge brute, de l’excédent brut et des revenus. Ces analyses utilisent les données provenant du réseau comptable de la Direction de l’Analyse économique agricole [DAEA].

Au départ d’une marge brute de l’ordre de 1 540 €/ha de superficie agricole utilisée [SAU], l’exploitation spécialisée en grandes cultures obtient un excédent brut proche de 1 320 €/ha de SAU et un revenu agricole de presque 965 €/ha de SAU. Ces valeurs poursuivent la hausse observée en 2020. Les résultats obtenus en 2021 égalent ou dépassent les valeurs des bonnes années 2012 et 2013.

Froment d'hiver : produits, charges et marge brute

Cette fiche analyse la culture de froment d’hiver selon une approche territoriale et une approche technico-économique. La première décrit la répartition des superficies de cette culture en région wallonne selon la super-région et selon l'orientation technico-économique [OTE]. La seconde analyse les facteurs influençant la marge brute de cette culture et ce, pour l’ensemble des producteurs, en agriculture conventionnelle, du réseau comptable de la Direction de l’Analyse économique agricole [DAEA] ayant au moins 1 ha de culture de froment d'hiver. Elle présente les différents éléments constituant la marge brute : les produits et les charges opérationnelles affectées à cette culture, sur l’ensemble du territoire, au sein des régions agricoles et de la zone orientée « grandes cultures ».

Le froment d'hiver est la principale céréale cultivée en Wallonie et est présent dans la moitié des exploitations wallonnes, majoritairement celles spécialisées en grandes cultures. L’année 2021 confirme que plus que tout autre élément, le prix de vente du grain influence significativement la marge brute de cette culture. Elle peut être amplifiée ou réduite par les rendements, dépendants entre autres de la région agricole, mais dans une moindre mesure. Enfin, au sein d’une même région et d’une même année, l’écart de marge brute entre les cultivateurs les plus et les moins performants dépasse les 50 % de la marge brute moyenne.

Escourgeon : produits, charges et marge brute

Cette fiche analyse la culture d’escourgeon selon une approche territoriale et une approche technico-économique. La première décrit la répartition des superficies de cette culture en région wallonne selon la super-région et selon l'orientation technico-économique [OTE]. La seconde analyse les facteurs influençant la marge brute de cette culture, et ce, pour l’ensemble des producteurs, en agriculture conventionnelle, du réseau comptable de la Direction de l’Analyse économique agricole [DAEA] ayant au moins 1 ha de culture d’escourgeon. Elle présente les différents éléments constituant la marge brute : les produits et les charges opérationnelles affectées à cette culture, sur l’ensemble du territoire et sur la zone orientée « grandes cultures ».

L’escourgeon ou orge d’hiver est la seconde céréale cultivée en Wallonie et est présent dans un cinquième des exploitations wallonnes, majoritairement celles spécialisées en grandes cultures. Cette céréale présente souvent une marge brute peu intéressante, en comparaison à d’autres cultures courantes. Toutefois, l’année 2021, avec une marge brute supérieure à 1 600 €/ha se démarque et arrive pratiquement au même niveau que celle de la culture de froment d’hiver.

Epeautre : produits, charges et marge brute

Cette fiche analyse la culture d’épeautre selon une approche territoriale et une approche technico-économique. La première décrit la répartition des superficies de cette culture en région wallonne selon la super-région et selon l'orientation technico-économique [OTE]. La seconde analyse les facteurs influençant la marge brute de cette culture, et ce, pour l’ensemble des producteurs, en agriculture conventionnelle, du réseau comptable de la Direction de l’Analyse économique agricole [DAEA] ayant au moins 1 ha de culture d’épeautre. Elle présente les différents éléments constituant la marge brute : les produits et les charges opérationnelles affectées à cette culture, sur l’ensemble du territoire, au sein des régions agricoles et sur la zone herbagère.

Le grain d'épeautre est souvent utilisé en alimentation animale, raison pour laquelle on retrouve cette culture majoritairement dans les exploitations tournées vers l'élevage. Un peu moins d'un cinquième des agriculteurs wallons consacrent une partie de leur superficie à cette culture. Après six années de résultat en hausse, en 2021, la culture d’épeautre voit sa marge brute redescendre fortement pour arriver à 913 €/ha.

Betterave sucrière : produits, charges et marge brute

Cette fiche analyse la culture de la betterave sucrière selon une approche territoriale et une approche technico-économique. La première décrit la répartition des superficies de cette culture en région wallonne selon les super-régions agricoles et selon l'orientation technico-économique [OTE]. La seconde analyse les facteurs influençant la marge brute de cette culture, et ce, pour l’ensemble des producteurs, en agriculture conventionnelle, du réseau comptable de la Direction de l’Analyse économique agricole [DAEA] ayant au moins 1 ha de culture de betteraves sucrières. Elle présente ces éléments constituant la marge brute : les produits et les charges opérationnelles affectées à cette culture, sur l’ensemble du territoire, au sein des super-régions agricoles et de la zone orientée « grandes cultures ».

La betterave sucrière, malgré un net recul au cours des 30 dernières années, est cultivée dans 30 % des exploitations wallonnes. Il s'agit principalement d'exploitations spécialisées en grandes cultures. Dans un contexte de marché du sucre très concurrentiel, le prix obtenu pour les betteraves sucrières montre une descente régulière depuis 2012, stabilisé à un niveau relativement bas, de l’ordre de 27 à 28 €/tonne, depuis la fin de quota de production en 2017. Dans ce contexte, la marge brute de la betterave oscille autour de 1 500 €/ha ces dernières années.

Colza : produits, charges et marge brute

Cette fiche analyse la culture du colza selon une approche territoriale et une approche technico-économique.  La première décrit la répartition des superficies de cette culture en région wallonne selon la super-région et selon l'orientation technico-économique [OTE]. La seconde analyse les facteurs influençant la marge brute de cette culture, et ce, pour l’ensemble des producteurs, en agriculture conventionnelle, du réseau comptable de la Direction de l’Analyse économique agricole [DAEA] ayant au moins 1 ha de culture de colza. Elle présente les différents éléments constituant la marge brute : les produits et les charges opérationnelles affectées à cette culture sur l’ensemble du territoire régional.

La culture de colza, dont près de la moitié de la surface se trouve dans le Condroz, totalise moins de 7 500 ha en 2021. Après de nombreuses années avec un prix peu intéressant, le cours du colza est remonté et passe la barre des 600 €/tonne, en 2021, engendrant une marge brute qui dépasse les 1 500 €/ha.

Chicorée : produits, charges et marge brute

Cette fiche analyse la culture de chicorées industrielles selon une approche territoriale et une approche technico-économique. La première décrit la répartition des superficies de cette culture en région wallonne selon les super-régions et selon l'orientation technico-économique [OTE]. La seconde analyse les facteurs influençant la marge brute de cette culture, et ce, pour l’ensemble des producteurs, en agriculture conventionnelle, du réseau comptable de la Direction de l’Analyse économique agricole [DAEA] ayant au moins 1 ha de culture de chicorées. Elle présente ces éléments constituant la marge brute : les produits et les charges opérationnelles affectées à cette culture, sur l’ensemble du territoire et sur la zone orientée « grandes cultures ».

En Wallonie, la culture de chicorées concerne environ 925 agriculteurs principalement au sein d'exploitations spécialisées en grandes cultures. En 2021, le froid printanier et estival a limité le rendement de la culture compensé par un prix en hausse. Des produits, mais aussi des charges, en hausse conduisent à une marge brute qui se redresse un peu, après l’année 2020 plutôt mitigée.

Pomme de terre : produits, charges et marge brute

Cette fiche analyse la culture de la pomme de terre selon une approche territoriale et une approche technico-économique. La première décrit la répartition des superficies de cette culture en région wallonne selon la super-région et selon l'orientation technico-économique [OTE]. La seconde analyse les facteurs influençant la marge brute de cette culture, et ce, pour l’ensemble des producteurs, en agriculture conventionnelle, du réseau comptable de la Direction de l’Analyse économique agricole [DAEA] ayant au moins 1 ha de culture de pommes de terre. Elle présente les différents éléments constituant la marge brute : les produits et les charges opérationnelles affectées à cette culture, sur l’ensemble du territoire et de la zone orientée « grandes cultures ».

La superficie consacrée à la culture de pommes de terre de conservation, régulièrement produites sous contrat, a enregistré une légère baisse au sein des emblavements wallons après plusieurs années de croissance. Deux tiers des producteurs professionnels de pommes de terre sont regroupés au sein d’exploitations spécialisées en grandes cultures. Si généralement, pour cette culture, on observe une corrélation inverse entre le rendement et le prix, cette année 2021 ne confirme pas la règle. Les charges opérationnelles affectées montrent une tendance à la hausse, impactée en 2021 par une explosion des frais de protection phytosanitaire.

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